Jour 3
Dolomites 2011 – Jour 3 : Tour du Sella
Aujourd’hui c’est le grand tour classique des Dolomites, passant par quatre cols sauvages. départ d’Arabba, pour le Passo Campolongo (1’875m), la ville de Corvara vers le Passo Gardena ou Grödner Joch (2’121m). Puis le Passo Sella (2’244m) et poursuite vers le Passo Pordoi (2’239m) d’où nous monterons en télécabine sur le Sass Pordoi (2’950m).
Distance totale parcourue : 48km.
Tôt le matin, une belle journée s’annonce à cette vue de notre chambre d’hôtel sur la route qui descend du Passo Pordoi. Nous partirons aujourd’hui dans l’autre sens.
Nous passons tout droit sans nous arrêter le premier « petit » col, le Passo Campolongo où nous avons fait halte la veille déjà. Au sommet du col suivant, le Passo Gardena il commence à y avoir un peu de monde à moto.
La vue est simplement magnifique…
…. et sourire en témoigne !
L’arrivée au Passo Sella s’effectue par cette route au sommet d’un remblai. De chaque côté c’est l’à pic. Il fait encore frais, nous sommes à plus de 2’000 mètres d’altitude.
Une visite au magasin de souvenirs s’impose, même si le bric-à-brac est presque pareil partout. Mais cela fait partie de l’ambiance et parfois l’objet inutile se glisse dans nos poches, pour finir à la maison parmi les trophées du musée des attrape-poussière.
Presque un emblème !
Le col suivant (et déjà le dernier) est le Passo Pordoi. Nous nous y arrêtons plus lonuement pour prendre le téléphérique qui nous conduit en quelques minutes au sommet du Sass Pordoi, frisant les 3’000 mètres. De son sommet la vue est verticale, à couper le souffle…
La montagne à perte de vue et les routes vers les cols, la plupart construites pendant la Grande Guerre opposant les forces italiennes aux Autrichiens.
Sur ces sommets on se battait entre alpinistes, le front étant souvent la crête. A force de tunnels les deux belligérants essayaient de prendre l’ennemi à rebours. D’autres fois, comme au col Lana, c’est un sommet de montagne entier qui a été dynamité par 40 tonnes d’explosifs.
Le Sass Pordoi est très fréquenté et il y a une bonne raison pour cela : l’endroit est sauvage comme nul autre.
De la caillasse partout, presque blanche, à perte de vue, éblouissante. Des restes de neige témoignent du climat rude.
Ici l’homme est tout petit !
Partout de petits groupes de gens admirent le panorama. Il suffit de s’asseoir pour écouter le vent, suivre le vol des oiseaux et se laisser prendre l’esprit par la grandeur de l’endroit.
Une vue par une fenêtre dans le rocher sur « en bas ».
Saisissant, grandiose, unique !
L’ombre des nuages qui défilent modèle le relief. C’est un spectacle différent à chaque seconde.
Le précipice n’est qu’à deux pas, qu’on n’ose pas franchir. C’est à bras tendu que certains essaient de photographier « en bas ».
L’altitude et le soleil usent les calories très vite et il nous faut compenser la perte par un bon petit repas.
Quand la photo est une surprise et que la bouche est pleine 🙂
Ciel, montagne et humains.
L’érosion est particulière. Des couches friables se mêlent aux couches plus solides. L’eau et le gel jouent les tailleurs de pierre, année après année.
Comme un immense oiseau, cette ombre sur la montagne semble fondre sur l’humain.
A de rares endroits protégés, un peu de végétation trouve suffisamment d’accroche pour survivre.
Ce poteau semble marquer l’endroit où quelqu’un n’a pas survécu 😉 Il ne sert en réalité que de repère au promeneur et donne une belle profondeur à cette image.
Contempler les montagnes, encore et encore.
La descente sur Arabba s’effectue facilement, même si de nombreuses haltes nous ralentissent quelque peu. Impossible de quitter cet endroit magique sans jeter un coup d’oeil derrière nous.
C’est avec les yeux pleins d’images grandioses que nous terminons cette troisième journée de voyage. Direction sauna (toujours avec ses braillards de la Yaute), repas et Morphée !
* * * Fin de la 3ème journée * * *
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