Ce chapitre est la suite naturelle du précédent. Les travaux de finition et de peinture sont étroitement liés : il y a toujours un peu de peinture dans les finitions et de finitions lors de la peinture. Cette dernière débute généralement par de nombreuses séances de préparation. Il s’agit de corriger les petites imperfections à l’aide de mastic, qu’il faut ensuite poncer, ce qui fait apparaître de nouvelles imperfections, etc. Un cycle infernal, mais nécessaire pour arriver à une surface qui soit belle quel que soit l’éclairage.
Photo n°12.1 – Séance de ponçage des petits recoins, à l’aide d’une cale faite sur mesure.
Photo n°12.2 – Découpe des masques pour les fenêtres.
Photo n°12.3 – J’ai coupé chaque masque en deux, ce qui me permet d’ajuster la hauteur par recouvrement.
Photo n°12.4 – Petit détail caractéristique des Learjet : le rail de renfort du montant central. Fabriqué avec deux micro-bandes de laiton, soudées et gravées à la bonne dimension.
Photo n°12.5 – Après une couche d’apprêt.
Photo n°12.6 – Autre indicateur de taille : mes doigts, qui ont aussi eu droit à leur couche d’apprêt !
Photo n°12.7 – Vue d’oiseau. On reconnaît bien la forme caractéristique des Learjet.
Photo n°12.8 – L’avant, côté porte.
Photo n°12.9 – Avec mon gros pouce…
Photo n°12.10 – Et l’arrière. Fin des travaux pour aujourd’hui 🙂
Photo n°12.11 – Lignes de structure / pas lignes de structure ? Le débat revient à chaque montage. Après avoir essayé les deux, j’opte pour l’absence totale de lignes de structure, excepté pour les parties mobiles ou les trappes de visite.
Photo n°12.12 – En conséquence il me reste à reboucher mon travail à l’échoppe de graveur…
Photo n°12.13 – … pour poncer à nouveau toute la surface. C’est un peu du marche-avant, marche-arrière, mais c’était nécessaire. J’ai enlevé les masques de la verrière pour que la gomme ne laisse pas d’empreintes sur le plastique transparent. J’en remettrai plus tard pour la peinture.
Photo n°12.14 – Dernières séances de ponçage intensif, je l’espère… J’ai fait réapparaître les trappes de visite sous l’aile pour les graver à nouveau.
Photo n°12.15 – Le dessus de l’avion est maintenant à nouveau presque nu et entièrement lisse, ce qui, au vu de l’échelle, correspond finalement mieux à la réalité que les lignes de structure toujours gravées de façon trop visible.
Photo n°12.16 – Ajout des rivets d’attache du « capot ».
Photo n°12.17 – Gravure de la sortie de secours.
Photo n°12.18 – Montage des flaps et ailerons, tous les deux légèrement braqués pour plus de dynamisme.
Photo n°12.19 – J’ai masqué à nouveau la verrière. Cette fois-ci j’ai utilisé exclusivement de la bande masque. La gomme à réserve est un trop fragile pour cet endroit soumis à de nombreux contacts avec les doigts, le papier de verre et autres objets contondants.
Photo n°12.20 – Poursuite des travaux de peinture : la maquette repose sur son train d’atterrissage provisoire en bois d’allumettes devant la hotte d’aspiration.
Photo n°12.21 – La voici, la maquette, toute recouverte de gris. Il s’agit cette fois d’un mélange de couleurs Tamiya XF-19 et d’un peu de blanc.
Photo n°12.22 – J’essaie de casser un peu cette uniformité en masquant et suggérant les lignes de structure. Je me sers d’un mélange très dilué de XF53.
Photo n°12.23 – L’apparence est trop marquée : ce n’est que provisoire. Tout est affaibli à l’aide de films de XF19 (le gris d’origine) très dilué. Si cela sera bon ? Je n’en sais rien à ce stade. On verra bien…
Photo n°12.24 – La méthode de « peindre » les lignes est très consommatrice de bandes masque. Ici j’utilise l’air comprimé (pris sur le compresseur de l’aéro) pour accélérer le séchage.
Photo n°12.25 – C’est déjà mieux qu’avant : j’ai repris chaque ligne pour peindre le côté opposé au premier passage.
Photo n°12.26 – Un décalage des masques permet de tracer de fines lignes de structure. Lignes qu’il s’agit maintenant d’estomper légèrement.
Photo n°12.27 – Le chantier des travaux de finitions sur la peinture de base.
Photo n°12.28 – Le gris a pris sa patine antiquaire
Photo n°12.30 – Les surfaces inférieures (ailes, nacelles, plan vertical, etc) sont plus foncées. Elles reçoivent moins de lumière, alors j’essaie d’exagérer ce contraste.
Photo n°12.31 – L’avant également n’est pas trop mal sorti. Le nez sera noir et l’entourage du pare-brise chrome.
Photo n°12.32 – Dessin des zébrures de camouflage. A main levée, au crayon fin d’abord, puis masquage à la gomme réserve.
Photo n°12.33 – Remplissage des zones à protéger à la gomme réserve ou à la bande masque. Cette maquette devient déjà un enfer à manipuler et ce n’est que le début ! Je me demande combien de pièces protubérantes je vais casser avec mes gros doigts d’ici la fin ?
Photo n°12.34 – L’aérographe Rotring avec le grand godet se prête bien à la peinture des zébrures.
Photo n°12.35 – La gomme réserve s’enlève sans trop de peine, à la manière de la colle blanche séchée sur les doigts.
Photo n°12.36 – Quelques retouches seront nécessaires, les bords des zébrures sont trop irrégulières. Mais l’ensemble a « de la gueule » 🙂
Photo n°12.37 – Voici ce que j’observe avec la gomme liquide : les démarquages ne sortent « pas-comme-on-imaginait-au-début » 🙁 Donc reprise des lignes à la bonne vieille technique de la bande masque fine.
Photo n°12.38 – Ici on observe bien le rendu « pas-comme-on-pensait-au-début » : lignes hachurées, ratés, petits éclats, etc.
Photo n°12.39 – Test pour voir si un effet d’escalier apparaît entre l’ancien bord de peinture et la « rajouture ». Test effectué sur la première zébrure. Rien n’est visible, vu l’extrême minceur des couches de peinture gris foncé. La dilution est d’environ 1 part de peinture pour 10 de diluant. Je peux continuer dans cette voie… 🙂
Photo n°12.40 – Dernier emballage pour la reprise des zébrures des réservoirs d’aile.
Photo n°12.41 – Plus tard dans la journée : pose des rares décalques, dont la jolie gueule de requin, si inhabituelle sur un Learjet.
Photo n°12.42 – Les numéros de matricule et l’emblème de la compagnie Phoenix Air.
Photo n°12.43 – Et voilà pour aujourd’hui. L’étape suivante comprendra un vernissage complet, un vieillissement (léger) et une finition mate.
Photo n°12.44 – Après vieillissement aux huiles une couche de vernis mat et vient LE moment d’angoisse : démasquer les vitres. Pas de soucis, les masques ont bien tenu 🙂
Photo n°12.45 – Sur le pare-brise il y a un peu de polissage à faire pour enlever les résidus. J’utilise une pâte de polissage spéciale pour verres de montre et le résultat est superbe.
Photo n°12.46 – Et tout de suite je tiens à m’assurer que l’électronique fonctionne… pas de soucis non plus de ce côté 🙂
Photo n°12.47 – Une autre vue avec la platine de test au premier plan.
Photo n°12.48 – Cool le petit avion 🙂
Photo n°12.49 – Réalisation de l’entourage métal de la vitre avant et des bords d’attaque des surfaces portantes. Les moteurs portent toujours leur cache en attendant que la peinture noire de l’entrée d’air sèche. Ce sera un cercle de chrome au final.
Photo n°12.50 – Gros plan sur la vitre avant, avec les cartes sur le tableau de bord.
Photo n°12.51 – Le pilote fait signe que tout va toujours bien 🙂
Photo n°12.52 – J’adore la gueule de requin, ne l’ai-je pas déjà dit ?
Photo n°12.53 – J’ai raté la peinture d’une des entrées de réacteurs et posant le doigt dessus alors que la peinture n’était pas sèche… Ponçage et masquage à l’aide le la bande masque magique qu’un pote m’a fait tester. J’adopte 🙂 La référence du film est « ASLAN 85K », trouvé chez Wassermann.
Photo N°12.54 – Cette bande s’étire comme par magie, colle bien sans trop et est bien étanche. Un coup de noir brillant et j’attends que ça sèche une nuit avant de passer l’Alclad Chrome.
bonjour peter,
très bel oiseau, mis en valeur par cette peinture.
Une question:
il semble que les tuyères d’échapement sont en résine brute, comment compte tu les peindre ?
cordialement, Guillaume
Salut Guillaume, merci pour ton commentaire. Les moteurs doivent encore être fignolés, notamment les tuyères. Je les peindrai couleur métal brûlé, brun-noir.
Dans l’attente de le voir terminé !
Par curiosité, as tu compté les heures de travail sur cette merveille ?
Même si quand on aime on ne compte pas 🙂
Je ne compte pas, pour la raison de passion que tu évoques. Une estimation rétroactive, donc forcément grossière, donne un chiffre de 500 heures (+/-100).