AVIATION – Transition PPL vers ULM
La transition de ma licence PPL vers l’ULM a bien commencé, malgré les mauvais jours de plus en plus nombreux en cette fin d’année.
Pluies, vents et brouillards rendent la fréquentation de l’aéroport de Chalon Champforgeuil LFLH aléatoire. Ce qui n’est pas idéal pour réapprendre le métier.
On prétend que l’avion serait comme le vélo : ça ne s’oublie pas et les réflexes reviennent très vite. Je me doutais bien que ce ne serait pas si simple…
Le Super Guépard 912 est une demoiselle très légère – 525kg max tout compris – et survitaminée avec son moteur Rotax 912 100CV. Rien à voir avec le Diamond Katana (100CV aussi, mais le double du poids) que je pilotais il y a 10 ans. Avion fin qui n’avait rien d’un camion ! Sur le Super Guépard tout est différent : c’est plus simple mais ça se pilote en finesse, au manche, aux palonniers et au régime.
Par exemple la mise en virage d’un Katana c’est manche à droite et tenir « un peu » le nez de l’avion. Ça tourne tout seul et on ne s’occupe de rien d’autre. Ou alors j’avais appris comme un pied…
Avec l’ULM c’est 200 trm de plus au moteur, palonnier à droite juste avant le manche, tenir le nez pour augmenter l’incidence et contrer le lacet au palonnier. Tout en observant l’horizon, l’altitude, la bille et l’inclinaison. Plus le cap à la boussole, type marine, qui tourne à l’envers. Pour sortir du virage il faut anticiper et contrer au palonnier. Dire que je suis souvent déboussolé est un doux euphémisme !!!
Cette base de pilotage m’avait complètement échappé durant mes 135 heures à voler sur le Katana. Presque tout est à réapprendre. Mais cela ira peut-être un peu plus vite et mon instructeur m’aide bien 🙂
Suite au prochain numéro !